En France, le secteur du bâtiment est pointé du doigt comme étant parmi les domaines d’activité les plus polluantes en 2017 avec son émission de gaz carbonique s’élevant jusqu’à 123 millions de tonnes. Aussi, dans le cadre du plan climat destiné à réduire par 4 la quantité totale de CO2 déversée par l’hexagone dans l’atmosphère d’ici 2050, le gouvernement intime-t-il aux professionnels de la construction de se mettre aux matériaux responsables dans les travaux de construction. Voici comment faire.
Reconnaître avant tout un matériau biosourcé
Plusieurs caractéristiques permettent aux spécialistes de la construction de reconnaître un matériau responsable d’un autre.
Ce sont notamment le fait qu’il soit :
- issu d’une source renouvelable et responsable, n’ayant donc aucun impact négatif sur la faune et la flore
- inoffensif pour tous ceux qui le manipulent
- performant au niveau technique ou en termes d’isolation
- recyclable
- accessible côté prix en provenant d’un circuit court
- durable pour éviter d’engager des dépenses supplémentaires pour un éventuel remplacement.
Il est à noter que l’utilisation de ce type de matériau aura son incidence à la fois sur l’environnement et les charges énergétiques de la nouvelle construction.
Les principaux matériaux conseillés
Afin d’aider le professionnel de l’immobilier à La Grand-croix ainsi que le futur propriétaire du bien en construction à mieux choisir les matériaux à utiliser, voici une liste proposant quelques exemples à adopter :
- pour les structures principales du bâtiment : le bois, le chanvre, la brique en terre cuite, la pierre
- pour l’isolation : la paille, la laine de mouton, le liège expansé, la ouate de cellulose
- les nouveaux matériaux prometteurs : les structures alvéolaires IPAC faites à partir de carton compressé ; le carrelage écologique conçu avec des fibres naturelles, de l’huile de line t de la célite ; l’Allwater fait de panneaux de verre ; les briques en papier ou encore le béton translucide.
